En France, toutes les volailles doivent être détenues dans des espaces limités. La zoonose continue de se propager dans certaines régions.

De mauvaises nouvelles ont été annoncées aux éleveurs de volailles ce jeudi 10 novembre. Sur l’ensemble du territoire national, le risque de grippe aviaire a en effet augmenté à un degré élevé. Partout en France, les animaux vont devoir être confinés. Ne vous inquiétez pas, la rédaction de Zéro Info vous tiendra au courant de tout. Vous êtes-vous préparé ?

L’inquiétude concernant la grippe aviaire est générale.

Le risque de grippe aviaire a été porté à un niveau élevé à l’échelle nationale, par un règlement publié au Journal officiel. Le résultat de cette augmentation du risque est que toutes les volailles doivent être gardées à l’intérieur. Pour rappel, le virus a été détecté dans 18 pays européens depuis le 1er août. Les foyers d’élevage sont particulièrement nombreux en Allemagne et en France. Il est important de rappeler que de nombreuses régions sont inquiètes.
On pense notamment à la Bretagne ou aux Pays de la Loire, mais aussi au département des Deux-Sèvres. Dans le Gard, une épidémie a été identifiée la semaine dernière. Un autre foyer avait été découvert en Dordogne quelques semaines plus tôt ; c’est le premier dans le sud-ouest du pays. C’est un nouveau coup dur pour les éleveurs de volailles après une saison 2021-2022 désastreuse.

Plus de 770 000 oiseaux ont été mis à mort.

Malheureusement, aucune exploitation n’est à l’abri des dégâts. En outre, le président du Comité national pour la promotion des œufs affirme que les agriculteurs sont traumatisés et que certains d’entre eux ont cessé de produire pour éviter de répéter le printemps. Il affirme que la profession est impatiente de voir utiliser les vaccins qui sont actuellement testés en Europe.
Il faut reconnaître qu’il n’y a pas d’autre moyen de faire face à un virus endémique. L’infection refait en effet surface depuis un certain temps. Nous devrons simplement nous en accommoder. Sinon, comment pourrions-nous continuer à produire si des millions d’animaux devaient être mis à mort chaque année ? Par ailleurs, depuis le 1er août, plus de 770 000 volailles françaises ont été tuées. En raison de la propagation du virus dans les élevages, ce chiffre a plus que doublé en un mois.

Une facture d’un milliard de dollars pour l’État

Le coût de la grippe aviaire était extraordinairement élevé avant même la reprise de l’épizootie cet été. En effet, nous disposons de plus d’un milliard d’euros pour l’indemnisation des pertes professionnelles. C’est énorme, n’est-ce pas ? Nous avons bon espoir de trouver bientôt une solution pour éviter les pertes et les coûts. Plus à venir…