C’est en partie grâce à la nature que Florent Pagny a pu surmonter une série d’épreuves douloureuses, dont un cancer du poumon, et revenir à la vie active.
Il a choisi de s’isoler en Patagonie. Il a lu le roman « La part du colibri » de Pierre Rabhi, un auteur dont Marion Cotillard admire également le travail.
Selon son biographe Éric Le Bourhis, auteur de Florent Pagny, l’éternel rebelle, le chanteur s’est également converti aux bienfaits de l’environnementalisme. Même l’ex-femme de Kad Merad, Emmanuelle Cosso, à qui l’on doit la chanson « Revenons sur terre », a été approchée par lui.
« Florent a un lien très fort avec le monde naturel. Il en a besoin. Patagonia en a fait une partie de sa virilité et de son existence quotidienne. C’est l’antithèse d’une culture consumériste. Le retour à la terre. C’est le sujet de la chanson Revenons sur terra, le texte final que j’ai préparé pour lui en collaboration avec Pierre-Yves Lebert. Il m’a contacté par téléphone pour la première fois et a été très précis.
La vie de Florent Pagny en Patagonie, qu’il connaît bien du fait que sa femme est originaire de cette région d’Argentine, l’a profondément marqué.
Le monde naturel est plus étourdissant et plus puissant que la société humaine » a-t-il déclaré sur C à Vous, l’émission d’Anne Elisabeth sur France 5.
L’Ardèche a été la demeure de Pierre Rabhi jusqu’à sa mort à l’âge de 83 ans, survenue il y a environ deux ans. Il plaidait en faveur du développement de techniques agricoles qui permettraient de préserver les ressources naturelles de la terre.
