La famille de Patrick Bruel a évacué l’Algérie pendant le conflit lorsqu’il avait trois ans. Son grand-père Elie était le membre le plus important de sa famille qui l’a élevé.
Pour le chanteur, la famille est très importante. Patrick Bruel l’a récemment démontré en emmenant sa mère Augusta en voyage en Algérie pour retrouver leurs ancêtres. Ils ont voyagé ensemble dans leurs pays d’origine, Tlemcen, Oran et Alger, début février.
Un plaisir, une émotion profonde pour l’artiste, qui avait fui le pays à l’âge de trois ans pour rejoindre sa famille qui fuyait la guerre. Patrick Bruel a rendu hommage à son « autre père », Roger Hanin, dont la sépulture se trouve au cimetière juif de Bologhin. Il pensait aussi à son grand-père, Elie.
Il m’a offert quelque chose de très beau.
Patrick Bruel affirme dans les colonnes du magazine Paris Match que son grand-père a eu un impact positif sur lui. De par son caractère, son autorité, son histoire, ses opinions politiques et sociales, mon grand-père représentait la présence référente la plus importante » Il développe.
Je l’ai connu assez longtemps pour qu’il m’apprenne beaucoup de choses. Pourtant, ce sont les souvenirs de mon grand-père sur l’Algérie que j’admirais le plus. Je voulais qu’il me raconte ce qu’il avait vécu en Algérie. Et il m’a appris quelque chose de très précieux : ne pas avoir d’animosité, de désir de vengeance, ce qui n’est généralement pas le cas des Maghrébins de retour au pays.
Patrick Bruel s’est rendu en Algérie en février 2023 et y a rencontré un véritable traumatisme d’enfance. Alors qu’il travaille sur la chanson Je reviens, il reçoit un coup de fil des autorités algériennes qui l’encouragent à rentrer au pays.
Un vrai coup de chance… d’autant plus que le père de Léon et Oscar avait prévu ce voyage depuis longtemps mais n’avait pu mener à bien ce projet. J’avais organisé un concert là-bas en 1991 et j’avais l’intention de ramener ma famille « Il pense ». Mon grand-père a refusé de m’accompagner.
Il se sentait mal à l’aise à l’idée que nous revenions… Je crois qu’il s’inquiétait pour moi. Et il n’a pas toujours été incorrect. L’ambiance était tendue à l’époque, et j’étais convaincu que ce n’était pas le meilleur moment pour moi de voyager… »